ça s'est passé au Préau

A lire aussi : la rubrique "rapports d'activité"

2024

SEPTEMBRE > OCTOBRE

L'ONDULATION DU PISSENLIT, par Hélène Bleys

- INAUGURATION
En présence de l’artiste, ouverte à toute personne intéressée.
Jeudi 19 septembre 2024 à 18h

- EXPOSITION
Du 19 septembre au 18 octobre 2024
« Chez Hélène Bleys, la nature déraille et nous appelle : ses pièces, qui semblent tout droit sorties d’une rêverie psychotropique, nous font signe de les suivre – enfonçons-nous dans ces Mauvaises herbes et allons voir dans la clairière, là-bas, un peu plus loin... Les formes qu’elle nous propose pourraient proliférer à l’infini, et on leur soupçonne en effet une vie autonome et quelque peu perverse. [...] Le dessin et la matière conspirent pour nous souffler que peut-être, oui, peut-être, il existe un autre monde, inquiétant et magique, où nous croîtrions à l’envers, et où, d’adultes, les individus régresseraient en cocon, puis en pupe. Parce qu’il s’affranchit des cadres, le décoratif ensauvage la pensée, et l’ouvre au vent de l’étrange et de l’altérité. »

Susana Gállego Cuesta
Directrice du musée des Beaux-arts de Nancy 
(extraits de Prenez garde à l’eau qui dort. Hélène Bleys au Préau, 
à lire dans son intégralité en bas de cette page
).
Image

©Image Hélène Bleys

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Prenez garde à l’eau qui dort. Hélène Bleys au Préau

par Susana Gállego Cuesta
Directrice du musée des Beaux-arts de Nancy

 

"I do not want art for a few, any more than education for a few, or freedom for a few."

William Morris, 1877

Lorsque William Morris (1834-1896) donne sa conférence "The Decorative Arts" à Londres, le 4 décembre 1877, devant la Trades Guild of Learning, une association d'artisans qui se mobilise pour le renouvellement de l'apprentissage artistique, il est déjà une personnalité influente. Poète, dessinateur, conférencier, peintre, designer, il est connu pour son engagement libertaire et pour ses idées radicales sur le rôle que peut jouer l'art dans l'émancipation de l'humanité. Il s'exprime pourtant à une période où les prises de position contre "le décoratif" sont d'une violence surprenante. Le modernisme occidental qui se développe alors est résolument anti-décoratif ; son influence aura été telle dans la pensée de l'art des Xxe et XXIe siècle, que le mot même de "décoratif" est presque devenu une insulte, opérante encore aujourd'hui : n'est-ce pas le meilleur moyen pour disqualifier une oeuvre d'art que de dire d'elle qu'elle est décorative (sous-entendu: creuse et sans cervelle, juste bonne pour faire joli au-dessus du canapé du salon)? Et pourtant, depuis William Morris, la veine décorative de l'art n'est pas morte, et quelques artistes, assez folles et assez fous pour s'inscrire dans la filiation intellectuelle du Britannique, s'en revendiqueraient même ! C'est le cas d'Hélène Bleys qui, dans son exposition L'ondulation du pissenlit, nous propose une démonstration en acte de la puissance du décoratif.

Est-ce parce que le décoratif est étroitement lié aux périphéries sociales menaçantes que sont le populaire, le féminin et le sauvage, qu'il est si lourdement condamné par les élites avant-gardistes? Tout ce qui s'écarte de la droite ligne, de la verticalité mâle et dominatrice, ne peut en effet qu'être suspect... En donnant toute la place dans sa création à la ligne serpentine, aux errances du geste graphique, et aux séductions de la matière (dessinatrice hors pair, Hélène Bleys est aussi une céramiste aguerrie et inventive), l'artiste nous invite à une petite flânerie qui n'a rien d'innocent. Ses oeuvres, en bonne mauvaise graine, perturbent et déplacent, chahutent et détournent – mais qu'est-ce qui est ainsi poussé à bout? Sans doute notre vision trop souvent lisse et lénifiante du vivant, que nous voudrions pouvoir tenir en respect, à défaut de pouvoir le dominer...

Chez Hélène Bleys, la nature déraille et nous appelle : ses pièces, qui semblent tout droit sorties d'une rêverie psychotropique, nous font signe de les suivre – enfonçons-nous dans ces Mauvaises herbes et allons voir dans la clairière, là-bas, un peu plus loin... Les formes qu'elle nous propose pourraient proliférer à l'infini, et on leur soupçonne en effet une vie autonome et quelque peu perverse. Ses Tentatives de retour au cocon sont une ode à la beauté de l'émaillage, mais elles nous suggèrent aussi une réalité mutante. Chez Hélène Bleys, le dessin et la matière conspirent pour nous souffler que peut-être, oui, peut-être, il existe un autre monde, inquiétant et magique, où nous croîtrions à l'envers, et où, d'adultes, les individus régresseraient en cocon, puis en pupe. Parce qu'il s'affranchit des cadres, le décoratif ensauvage la pensée, et l'ouvre au vent de l'étrange et de l'altérité. L'artiste s'est choisi le dessin comme technique matricielle, et même quand elle dispose ses brindilles de céramique dans son installation Ménage de printemps, elle agence et réagence des lignes en un ductus reconnaissable entre mille.

Hélène Bleys se méfie des injonctions et de l'esprit de sérieux. Venue à l'art en gardant son regard d'enfant – et tous les enfants ont une prédisposition à être, comme le disait Sigmund Freud, des pervers polymorphes –  l'artiste nous convie à nous laisser surprendre. Mais prenez garde à l'eau qui dort...           

AVRIL > JUIN

EXHAURE, une exposition des étudiantes et étudiants de l’atelier Zone À Dessins de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, site de Metz.

Avec Tomi Beinert, Elena Boguais, Elise Boivin, Emeline Bruyere, Clara Charrière, Lena Failliot, Capucine Guillet, Juliette Henriet, Laetitia Hue, Théo Michaud, Léa Pesant, Théo Ribeiro, Lou Ronfort.

INAUGURATION Jeudi 11 avril à 18h en présence des artistes
EXPOSITION Du 12 avril au 17 mai 2024

La dernière exposition de la saison 2023-2024 Préau, conçue par 13 étudiantes et étudiants de l’atelier Zone À Dessins de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, site de Metz a reçu la visite de plus de 500 personnes entre avril et mai dernier. Zone À Dessins est un atelier d’enquête artistique en territoire proposé par François Génot, artiste et professeur. Durant six mois, le collectif s’est infiltré sur notre « territoire », en partenariat avec la Ville de Maxéville, en pistant les ruissellements et les indices d’un présent chargé d’histoires sédimentées afin de concevoir des projets artistiques comme autant de strates entrelacées d’une réalité complexe, sensible, vivante et mouvante. Cette exposition était également présentée dans le cadre du partenariat avec la classe à horaires aménagés arts plastiques (CHAAP) du Collège La Plante Gribé de Pagny-sur-Moselle sur le thème de l’habitat. Elle s'est enrichie de la participation d'autres collèges et lycées de l'Académie Nancy-Metz avec une première biennale qui a présenté dans la salle à manger attenante au Préau (et sur de nouvelles cimaises conçues par notre service technique) les productions plastiques des élèves, en écho avec les œuvres exposées au Préau. Les étudiants ont d’ailleurs rencontré les collégiens de Pagny à plusieurs reprises et échangé sur leurs démarches respectives, preuve, s’il en est encore besoin, que le Préau remplit son rôle de « tisseur de liens » entre artistes confirmés, artistes en devenir, formateurs et partenaires.

Avec le soutien de la DRAC Grand Est, la région Grand Est, l’Eurométropole de Metz, la Communauté d’Agglomération d’Épinal et la ville de Maxéville.


Design graphique : Juliette Henriet / ÉSAL
Photographie : Clara Charrière / ÉSAL

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Galerie photo de l'inauguration

Jeudi 11 avril 2024


Les artistes et François Génot, leur enseignant




 
















     

     

     















     
 

JANVIER > MARS

ÉCHOS ET AUTRES CHOSES
de Renaud PERRIN

EXPOSITION AU PRÉAU
19 janvier > 22 mars 2024
INAUGURATION
en présence de l’artiste : jeudi 18 janvier 2024 à 18H

Renaud Perrin vit et travaille à Marseille depuis vingt ans. Il réalise des images, parfois accompagnées de textes, de sons, ou mises en espace, et publie régulièrement des albums illustrés et des objets éditoriaux plus confidentiels. Amateur de contraintes ludiques, d’outils et de techniques d’impressions variées, il nourrit son travail de voyages, rencontres et collaborations avec des artistes d’horizons variés.

L’exposition au Préau présente des travaux de différentes natures, illustrations d’albums pour enfants, peintures sur bois et sur papier, sérigraphies, films d’animations, ... mais reliées entre elles par une approche graphique et plastique similaire et des thématiques communes. Le voyage et la déambulation constituent le fil conducteur des œuvres exposées, parfois peuplées de personnages, d’objets et d’outils. Les espaces, qu’ils soient urbains, forains, industriels ou liés au monde de la musique occupent une place centrale.

Renaud Perrin expose aussi dans les cinq BU de l’INSPÉ de Lorraine.

Il est également accueilli en Résidence d'auteur-illustrateur de janvier à mars 2024.
Pour en savoir plus : https://u2l.fr/perrin
Vous pouvez également télécharger ici le dossier presse complet (pdf, 1,77Mo).

2023

NOVEMBRE > DÉCEMBRE

"Diesseits von Erden" (De ce côté de la Terre)
de Barbara SCHROEDER

- Exposition : Vendredi 10 novembre / vendredi 15 décembre 2023
- Vernissage : Jeudi 9 novembre 2023, à 18h (En présence de l’artiste)

Barbara Schroeder est une artiste plasticienne et performeuse née en Allemagne qui vit et travaille à Teuillac. Elle expose en France et à l’international et ses oeuvres ont intégré de grandes collections publiques ou privées. Barbara Schroeder se définit comme étant «une fille de la campagne» développant un travail centré sur la ruralité et la terre nourricière.
Les visiteurs de l’exposition pourront découvrir Le banquet, une installation faite d’objets recouverts de microorganisme déjecté. Cette bouse de vache est un des matériaux de prédilection de l’artiste.Véritablement magnifiée à son contact, elle la collecte et la façonne pour la transformer en pavés assemblés en temples sacrés, ou en nouvelles dalles des voies romaines girondines.

- En savoir plus sur l'artiste : sur son compte instagram ou sur son site internet

- Deux vidéos ont été réalisées à cette occasion, suivez ce lien.

SEPT > OCT

SYMBOLON
de Laura TISSERAND

- EXPOSITION
15 septembre > 13 octobre 2023
- INAUGURATION en présence de l’artiste
Jeudi 14 septembre 2023 à 18h
- Journées Européennes du Patrimoine et du Matrimoine :
vendredi 15 septembre 2023, à 12h30

A propos de l'artiste
Laura Tisserand est plasticienne et graphiste. Elle vit et travaille à Besançon. Diplômée de l’école d’art de Strasbourg (HEAR), elle a étudié la didactique visuelle.

A propos de l'exposition
Au Préau, elle présente l’exposition Symbolon, un projet plastique et illustratif qui propose une immersion dans l’univers des symboles interculturels, berceau des croyances humaines. Une cinquantaine de pièces peuplent cette série aux couleurs franches et lumineuses, caractéristiques de l’esthétique de Laura Tisserand. Ces objets ont été collectés puis transformés par l’artiste en y intégrant toute la part mystique, avec des motifs tel l’arbre de vie, la lune ou encore le serpent.

«Il semblerait qu’à travers le monde entier, les humain.e.s ont eu unanimement un même regard sur certaines choses et ce, à des milliers de kilomètres de distance, des millénaires d’intervalle, dans des cultures différentes où une même histoire se racontait : celle des symboles dits «universels». Là, l’arbre supporte le ciel tout en reliant le monde terrestre au monde céleste ; il est symbole de régénération. La Lune est symbole de l’éternelle transformation. Le serpent est symbole de vie et de mort. Autant d’images qui font écho avec les histoires de nos humanités : où que nous soyons dans le monde, nous mettons une même symbolique en ces choses. Ici, un panel d’interprétations de symboles à priori universels, magiques dans le regard des humain.e.s.»
Laura Tisserand

©Image : Symbolon, Laura Tisserand

MAI > JUIN

La respiration de l'éphémère
de Claire Georgina DAUDIN


©Image : Photogramme, Claire Georgina Daudin

EXPOSITION
5 mai > 30 juin 2023
INAUGURATION En présence de l’artiste
Jeudi 4 mai 2023 à 18h

A propos de l'exposition
Les oeuvres de Claire Georgina Daudin explorent la matérialité des strates historiques présentes dans les constructions. Pour la galerie Le Préau, elle a enquêté sur les lieux et leur mémoire. Elle apporte ainsi son regard de plasticienne sur les bâtiments de la Maison pour la Science, implantée au sein de l’INSPÉ de Lorraine. Fissures dans le sol en granito ou encore films scientifiques en pellicule super 8 trouvés dans les réserves : ces fragments collectés prennent la forme d’oeuvres poétiques qui interrogent les processus d’effacement et d’apparition ; ce qui reste et ce qui naît du temps qui passe.

A propos de l'artiste
Diplômée des beaux-arts de Rennes, Claire Georgina Daudin vit à Lyon. Son travail s’attache à explorer les traces sensibles d’un territoire. R Régulièrement exposé dans des espaces d’art contemporain (la Criée-centre d’art contemporain de Rennes, Maison des Arts Plastiques de Rhône-Alpes, L’attrapecouleurs,...), il a bénéficié de l’aide à la création de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.

Ci dessous une courte vidéo qui décrit la démarche de l'artiste. La vidéo complète est présentée dans l'expo et en ligne ici.


 

JANV > AVRIL

RAS DES PÂQUERETTES
de Marine RIVOAL


© Image Marine Rivoal - ©Typo Faune, Alice Savoie» / Cnap

> Vernissage : en présence de l'artiste, jeudi 12 janvier 2023, 18h
> Exposition ouverte à tout public : du 13 janvier au 7 avril 2023
(lundi-vendredi, 8h-17h)

Marine Rivoal est une auteure-illustratrice diplômée de l’École Estienne à Paris et des Arts Décoratifs de Strasbourg. Ses albums à destination de la jeunesse ont été de nombreuses fois récompensés par des prix prestigieux. Édités au Rouergue, Trois petits pois et Cui Cui remportent le prix «Premières Pages» et Un nom de bête féroce
une nomination pour la «Pépite Livre illustré» du Salon du livre de Montreuil. Ce vif succès public et critique démontre avant tout la singularité dont fait preuve l’illustratrice avec l’empreinte au coeur de son travail. Ainsi, elle utilise exclusivement des techniques de gravure dans chaque album, ce qui leur confère une esthétique et une poésie unique. Marine Rivoal creuse du métal, du bois, du plastique, du carton et c’est en véritable chercheuse qu’elle explore, triture, encre, colle ou même scotche pour réaliser des originaux qui sont autant d’estampes.

En parallèle de sa résidence d’autrice de deux mois à l’INSPÉ de Lorraine où elle souhaite travailler sur une nouvelle technique, elle exposera au Préau les originaux des albums Trois petits pois, Un nom de bête féroce, à moi et Magma. Elle exposera également dans les cinq BU de l’INSPÉ des projets en collaboration avec d’autres artistes.

DOCUMENTS A TELECHARGER  :

- Invitation expo Préau (pdf)

- Communiqué et dossier de presse (pdf, 2,6Mo)

- Bibliographie complète (pdf, 401 Ko)
 

2022

NOV > DÉC

É C R I T U R E S .........

de MARIE-PIERRE GANTZER


EXPOSITION
14 nov. > 15 déc. 2022
INAUGURATION
En présence de l’artiste
Jeudi 10 novembre 2022 à 18h

Marie-Pierre Gantzer se laisse guider par différents langages pour créer des univers délicats et poétiques.
La photographie, le dessin, la peinture, l’écriture sont autant de respirations au cœur de sa démarche de création.
Dans son exposition É C R I T U R E S inspirée par la nature, proche et lointain tissent des images à l’écoute des tremblements du temps.

- Téléchargez l'invitation en pdf (483 Ko)

- Téléchargez la bibliographie, préparée par les documentalistes de nos Bibliothèques Universitaires (pdf, 590Ko)

SEPT > OCT

MASSINON WITH LOVE

INAUGURATION
MARDI 20 SEPTEMBRE 2022 À 18H
EXPOSITION
20 SEPTEMBRE > 28 OCTOBRE 2022

JEAN-CHRISTOPHE MASSINON (1963-2011)


Dix ans après sa disparition, Jean-Christophe Massinon, le créateur du «NON», célèbre slogan brandi par toute la France lors des manifestations contre la montée de l’extrême-droite en 2002, est de nouveau au centre de l’actualité. En 2021, ses proches ont lancé une année hommage qui se clôture par l’exposition au Préau, à Maxéville. Cette ville était particulièrement importante pour l’artiste où il vivait et travaillait dans son atelier du site des Brasseries, tout près de la galerie de l’INSPÉ de Lorraine. Ainsi c’est avec beaucoup d’émotion que l’univers de Massinon prend place à nouveau dans la galerie, 13 ans après son exposition personnelle au Préau Earthquake in Wonderland.

Massinon développe dans les années 90 son propre langage pictural avec des toiles aux lignes très graphiques qui renouvellent le regard que l’on porte
sur les objets du quotidien en les remettant au premier plan. Il crée un univers familier dont le spectateur se sent proche. Pour l’artiste, l’art contemporain n’est pas élitiste : il nous sourit. Le design graphique le passionne, l’inspire et devient sculpture sous forme de signaux, de pictogrammes et de symboles en noir et blanc. En quelques traits tracés à l’ordinateur ou avec ses pinceaux, il est parmi les premiers plasticiens à mettre les images vectorielles au centre de son art. L’exposition au Préau rassemble justement certains de ses travaux numériques ainsi que les oeuvres abordant un motif sentimental et iconique récurrent dans son univers, le coeur.

- Téléchargez l'invitation en pdf (232Ko)

- Téléchargez la bibliographie, préparée par les documentalistes de nos Bibliothèques Universitaires (pdf, 590Ko)

MAI > JUIN

MORDU•E•S

en partenariat avec :
ENSAD Nancy
ÉSAL Metz
HEAR Mulhouse et Strasbourg

Cette exposition réunit des travaux des étudiant·e·s de l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy (ENSAD), de la Haute École des Arts du Rhin (HEAR) et de l’École Supérieure d’Art de Lorraine (ÉSAL). La variété et la richesse des propositions reflètent le dynamisme des ateliers images imprimées dans ces écoles d’art aujourd’hui.

Exposition :  12 mai > 10 juin 2022
Vernissage* : Jeudi 12 mai, 18h
 

Enseignant·e·s :
Aurélie Amiot à l’ÉSAL de Metz,
Luc Doerflinger à l’ENSAD Nancy,
Charles Kalt à la HEAR - site de Strasbourg,
Didier Kiefer à la HEAR - site de Mulhouse.

  Étudiant·e·s
participant·e·s :

Isabelle Audoineau-Maire
Jules Boillot
Audrey Borja
Jules Boucaud
Mathilde Bracigliano
Perrine Da Campo
Maya Doutrelant-Froissart
Raphaël Huraux
Tanguy Le Goffic
Justin Marconnet
Lou Maselli
Léa Panijel
Inés Rössler
Amélie Royer
Léa Signorini
Jeanne Tasté
Clémentine Taupin
Anna Trouillot
Noémie Vidonne
Erwan Wilhem
Imad Eddine Yahyabey
Chirine Zaboub
et BATTLE PRINT 2022, année 1

Sélection documentaire autour de l'exposition MORDU•E•SMARS > AVRIL

MARS > AVRIL

Grouillamini

Anne ZEUM

dans le cadre de sa résidence d'autrice à l'INSPÉ de Lorraine.

Exposition : 3 mars > 28 avril 2022
Vernissage* : Jeudi 3 mars, 18h, en présence de l'artiste.

Avec son premier livre pour les enfants, Grenouilles voraces et grasses limaces édité chez Les fourmis rouges, puis sa collaboration avec le groupe de pop anglais Metronomy, Anne Zeum démontre un talent d’une fraicheur sans pareil. Son univers graphique délirant, coloré, foisonnant, psychédélique, est directement inspiré des seventies. En parallèle de sa résidence d’autrice de deux mois à l’INSPÉ de Lorraine où elle souhaite travailler sur son prochain livre, elle exposera à la Galerie Le Préau et dans les cinq Bibliothèques Universitaires de l’INSPÉ.

En parallèle à sa résidence d’autrice à l'INSPÉ de Lorraine, elle a exposé au Préau, ainsi que dans les 5 BU de l'Institut.

- Bibliographie

- Communiqué et dossier de presse (doc pdf, 1,3Mo)

 

 

JANV  > FÉV

L’usine éphémère

Josef Guinzbourg, photographies
Francine Ricci, textes
Alain Simon, dessins

exposition /  7 janvier - 9 février 2022

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE à tout public :
Samedis 15 janvier et 5 février 2022 (14h-17h), et c'est toujours gratuit !

Entrée libre* et gratuite, du lundi au vendredi, de 8h à 18h.
* Présentation de votre passe sanitaire et respect strict des gestes barrières (masques, distances, hygiène des mains).

LE VERNISSAGE du 7 JANVIER EST ANNULÉ
inauguration / 7 janvier 2022 à 18h (sans cocktail en raison des conditions sanitaires) en présence des artistes.

L'exposition rend hommage aux salariés d'un projet d'usine éphémère hors du commun mise en place pendant le premier confinement afin de répondre à la soudaine demande de protection liée à la pandémie de coronavirus. En quelques semaines, une unité de production de masques textiles a été créée et près de 800 000 masques y seront produits. Au Préau l’installation qui mêle photos, dessins et écrits, témoigne de cette incroyable aventure humaine à travers le regard sensible de trois artistes.

“Il est des événements dans la vie des hommes où, confrontés à un inconnu dramatique qui les dépasse, ils oublient, balaient leurs différends, leurs dissensions, unissent leurs forces et partagent leur créativité pour affronter l’inédit, l’inouï, l’inimaginable et l’incroyable, relever le défi, faire face, ensemble. À Maxéville, la pandémie a également été synonyme de renaissance de l’ancien site industriel des Brasseries. Des femmes et des hommes aux parcours de vie différents ont produit plus d’une dizaine de milliers de masques par jour. En les photographiant, les dessinant ou en recueillant leurs propos, nous avons voulu aller à leur rencontre pour garder des traces de cette aventure avant tout humaine et solidaire qui a marqué l’histoire du site et l’histoire de Maxéville.”  - Francine Ricci

Contact : inspe-culture-contact@univ-lorraine.fr

Conditions des visites libres et de réservations de visites commentées : http://inspe.univ-lorraine.fr/culture/les-expos

2021

NOV > DÉC

"Nuée"

Exposition d'Amandine Gollé

Partir à la recherche de mémoires enfouies. ÊTRE à l’interstice entre imaginaire et réalité. 
Revenir aux sources et faire corps avec l’Énergie du Monde.
Me re-sourcer, c’est commencer le voyage
qui consiste à me retrouver moi-même, entièrement,
ma nature profonde.

Experte dans l’art de l’estampe, Amandine Gollé présente au Préau une œuvre immersive d’envergure, spécialement créée pour la galerie. Avec cette installation, la plasticienne cherche à faire éprouver au spectateur l’état émotionnel qui l’habite quand elle exécute méthodiquement les gestes répétitifs de la graveuse, et ainsi partager avec lui un peu du mystère de sa création : « D’abord, il y a l’évocation d’une forêt, dessin rapide au pinceau sur du bois. Les traits, destinés à la sublimation, sont calligraphiques. Le bois me rappelle à la Nature, qui m’inspire et me traverse, comme moi je la traverse aussi. Et puis je grave, geste ancestral et répétitif. La récurrence du geste est mantra. Je me laisse guider par le bois dans une chorégraphie lente. Les motifs abstraits qui se creusent devant mes yeux semblent s’animer du même mouvement qu’une nuée, l’Énergie est en circulation. Je perds le fil du temps et de l’espace. Ma propre disparition me permet de faire corps avec l'œuvre. Je fusionne. Entrer dans cette forêt gravée animée de mouvements immobiles, c’est entrer en soi-même. »


INAUGURATION
En présence de l’artiste
Mardi 9 nov. 2021 à 18h 
EXPOSITION
9 nov. > 15 déc. 2021

Découvrez la sélection documentaire sur l'exposition, concoctée par le réseau des BU INSPÉ

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Des étudiant/e/s M2 MEEF 1er degré ont créé une œuvre collective à partir d'objets naturels dans le cadre de leur formation (enseignante : Jennifer Thiriet). Ils ont pu ensuite échanger avec l'artiste Amandine Gollé sur sa démarche de création & ses inspirations.
(15 décembre 2021)

SEPT > OCT

"Sœurs d'arbres - Couleurs et cendres de la Forêt de Haye"

Exposition de Ming-Chun TU et Caroline ANTOINE

" Suite à leurs explorations de la forêt de Haye, milieu ambigu à la fois sauvage et proche de la ville, Ming-Chun Tu et Caroline Antoine ont récolté des matières naturelles, des traces, souvenirs de leurs sensations. Estampes, céramiques, cartes sensibles, sculptures réalisées suite à leurs promenades, les sens ouverts à l’affût des moindres détails, témoignent de leurs expériences vécues. Cette exposition résulte de leur rencontre au contact d’une forêt par endroit bienveillante et par d’autre hostile. Tel un paysage recomposé, elle rend perceptible les relations complexes que nous entretenons en tant qu’être humain, avec les autres êtres vivants végétaux et animaux. Leurs œuvres révèlent l’énergie de la forêt et ce qu’elle raconte, les odeurs et les bruits qui attirent et repoussent tout en provoquant des émotions fortes entre crainte et fascination." 
Pauline Lisowski (curatrice et critique d'art)

> Exposition : 16 septembre > 15 octobre 2021
> Vernissage : 16 septembre 2021 de 18h à 20h


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Photos : Julien drapier, service communication&culture INSPÉ de Lorraine (tous droits réservés, septembre 2021)

Visite commentée et médiation autour de l'exposition Sœurs d'arbres
Le Préau, Maxéville / lundi 27 septembre 2021
Élèves de classe de grande section de Chantal Petin
École maternelle de Boudonville


Photos : service communication&culture INSPÉ de Lorraine (tous droits réservés, septembre 2021)


MAI > JUIN

"Deux mille cent trente trois kilomètres"

Exposition de Jean CHAUVELOT

L’artiste Jean Chauvelot présente les planches originales de sa bande dessinée intitulée Deux mille cent trente-trois kilomètres à la Galerie Le Préau. La bande dessinée a été réalisée à partir d’une résidence itinérante que l’artiste a faite dans 12 lycées agricoles de la région. Jean Chauvelot a été invité à rencontrer les élèves et croquer avec elles et eux la vie culturelle du lycée. Il donne à voir les événements organisés par les 3 FRAC du Grand Est dans le cadre du projet intitulé Ecotopia, qui regroupe des résidences d’artistes, concerts, conférences, expositions et projections vidéos. Dans ses dessins, Jean Chauvelot se met en scène tel un personnage faussement candide, il pointe des réalités très concrètes du quotidien et soulève des questions clés. Son écriture est pleine d'humour, d’enthousiasme et de curiosité́.

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EXPOSITION
31 MAI > 28 JUIN 2021


Jean Chauvelot réalise une fresque in situ " / Le Préau (28 mai 2021)

http://jeanchauvelot.blogspot.com/
http://www.jeanchauvelot.com/

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   Médiation au cœur de l'exposition "Deux mille cent trente trois kilomètres" de Jean Chauvelot,
assurée par Céline Champenois, pour les élèves de Sophie Cabanac,
lycée agricole de Courcelles-Chaussy (57) qui ont participé au projet, juin 2021

AVRIL > MAI 

In this Hidden Place

Exposition de Noel VAROQUI

 

Le peintre Noel Varoqui a présenté l’exposition In This Hidden Place au Préau, ainsi qu’une extension -les temps passés- déployée hors les murs de la galerie dans les Bibliothèques de l’Université de l’INSPÉ de Lorraine, sur les campus de Montigny-lès-Metz, Maxéville, Épinal et Bar-le-Duc.

Noel Varoqui vit et travaille à Lahaymeix, l’un des six villages du Vent des forêtscélèbre centre d’art contemporain dont les œuvres sont installées au cœur des sentiers forestiers meusiens qu’il fréquente régulièrement, et dont il est également un des artistes reconnus.

Au Préau, Noel Varoqui a présenté une série de grandes toiles peintes à l’huile évoquant justement ces forêts meusiennes, sources principales d’inspiration pour lui, qui travaille parfois directement au milieu des arbres. À la fois sombres, romantiques, mais convoquant aussi le merveilleux, les immenses et sublimes peintures immersives de Noel Varoqui ont plongé le spectateur dans une scénographie ambitieuse, une clairière spécialement imaginée pour la galerie par l'artiste.

 

JANVIER > MARS

Loren CAPELLI

Une résidence, une exposition, un projet de recherche

Entre janvier et mars 2021, nous avons eu le grand honneur et la joie d'accueillir une autrice illustratrice en Résidence sur le lieu même de nos formations : Loren CAPELLI (lauréate du prix Sorcières 2020 et du Grand Prix de l’Illustration Jeunesse 2020 du Musée de l’Illustration Jeunesse (Moulins).
Loren Capelli développe un travail qui prend la forme de dessins, de collages, de sculptures, de performances, de livres pour des enfants, mais aussi d’ateliers autour de son travail d’autrice.
Loren Capelli était ainsi en nos murs afin de se consacrer notamment à son prochain livre.

L'exposition

Dans notre galerie Le Préau, elle présente "Floraisons nocturnes", série de grands fusains et de céramiques.

« De mes insomnies chroniques, je pourrais n’en retenir que les gouffres.
Mais là où les frontières deviennent indistinctes entre réel, cauchemar et fantasme,
là où la conscience vacille, germent des intuitions, des images qui ne peuvent éclore
et s’éprouver que dans l’épaisseur de la nuit. »

Loren Capelli

Loren CAPELLI
Une résidence, une exposition, un projet de recherche
http://inspe.univ-lorraine.fr/culture/residence-dauteur

2020

14/10/2020 > 09/12/2020

SÉQUENCES

Exposition de Baptiste VERDOLIVA

Pour sa première exposition de la saison, Le Préau présente le travail de graveur et de plasticien de Baptiste Verdoliva. Comme le décrit Denis Prévot, les œuvres de l’artiste sont [...] des toiles libres parcourues par des fils, brodées et rapiécées, des photogravures retravaillées à l’aquatinte et sérigraphiées, des estampes au carborundum, des gravures au burin et une installation dynamique.

« Ce qui m’importe le plus, ce n’est pas tant le résultat graphique que la relation du noir avec le blanc, le non dessiné. 
Les vides ont autant d’importance que le trait. Au-delà de la noirceur et de l’obscurité, la lumière et l’espoir se laissent entrevoir... »

Baptiste Verdoliva

TRAFIC / broderies et impressions sur toile de lin / vidéo

              
EXPOSITION
14 OCTOBRE > 9 DÉCEMBRE 2020

 

22/01/20 > 14/03/20

L'EAU N'A PAS D'ENNEMI

Exposition à l'initiative de la galerie de l'INSPÉ de Lorraine Le Préau et du 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine

Avec des œuvres d’Estelle CHRÉTIEN et des collections des 3 FRAC du Grand Est* de Jennifer DOUZENELMireille GROSOtobong NKANGAYounes RAHMOUN et Robin RHODE.

Tirant son titre d’un proverbe yoruba**, l’exposition L’eau n’a pas d’ennemi interroge la relation paradoxale que nous entretenons avec la nature. Celle que l’on appelle Asase Ya ou Gaïa est à la fois considérée comme une force mystique qui suscite l’admiration, et comme une ressource destinée à être domestiquée et exploitée. Sans se limiter à une vision occidentale, l’exposition
présente des œuvres qui prêtent attention aux pierres, à l’eau, aux graines, aux feuilles et aux racines. La nature est ici vue comme une composante active, qui impose sa puissance et forge le respect.

* Le Frac Alsace, le Frac Champagne-Ardenne et le 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine constituent le réseau des trois Frac du Grand Est.

** Groupe ethnique d’Afrique de l’Ouest, principalement présent au Nigéria, mais aussi au Bénin, au Ghana, au Togo et en Côte d’Ivoire

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INAUGURATION
En présence de l’artiste invitée
MARDI 21 JANVIER 2020 À 18H

EXPOSITION
22 JANVIER > 14 MARS 2020
 


2019

15/11/19 > 20/12/19

ASSEMBLAGES

LAURENT CORVAISIER

Peinture, gravure, sérigraphie, collage, céramique, encre de chine, gouache, Laurent Corvaisier s’amuse autant avec les matériaux et les techniques qu’à assembler avec jubilation les motifs récurrents de son univers coloré, peuplé d’animaux, de végétaux et d’humains. Ce sont les magiciens de la couleur qui sont ici convoqués et l’ont influencé. Henri Matisse, Pierre Bonnard ou encore Fernand Léger, comme eux, Laurent Corvaisier est « un humain qui peint ».*
Au Préau, le plasticien présentera des originaux et réalisera une peinture in situ. Les étudiants et personnels de l’Inspé de Lorraine auront ainsi la chance de profiter de sa présence et d’appréhender sa démarche d’artiste en approchant sa création au plus près. Des étudiants en parcours ingénierie pédagogique conduiront également des projets professionnels autour de l’exposition.

* « Je suis un humain qui peint » de Laurent Corvaisier et Alain Serres ; Édition Rue du Monde, 2010.
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Laurent Corvaisier est un illustrateur reconnu pour la jeunesse (Rue du Monde, Didier jeunesse, Gallimard, Actes Sud) et ses dessins paraissent régulièrement dans la presse (Libération, Le Monde, Télérama). Il développe en même temps son travail de peintre et il expose régulièrement en France et à l’étranger. Il a enseigné aux Arts décoratifs de Paris pendant 24 ans et enseigne actuellement au lycée d’arts graphiques Corvisart.
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INAUGURATION en présence de l'artiste
VENDREDI 15 NOVEMBRE À 18H

 

24 septembre > 31 octobre 2019

CE QU'HABITÉ VEUT DIRE

PASCAL BRATEAU

À l’instar du corps, le concept de maison met en mouvement aussi bien la notion d’habitat que celle d’habité. À travers une exploration sensible et poétique d’une image archétypale de la maison, Pascal Brateau interroge cette relation ambiguë et inséparable qui à la fois nous anime et nous conditionne.
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Pascal Brateau est un artiste visuel et architecte vivant à Nancy et Berlin. Son travail s’exprime principalement au travers de sculptures et d’installations in situ.
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Accompagnement curatorial : Miguel Costa

INAUGURATION
MARDI 24 SEPTEMBRE À 18H
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EXPOSITION
24/09/19 > 31/10/19

 

12 mars > 2 mai 2019

ANIMALITÉ / FUTURING

GILBERT COQALANE

Première exposition personnelle en Lorraine de l’artiste Gilbert Coqalane, ANIMALITÉ / FUTURING est une liste non exhaustive 
des liens plastiques, imaginaires, virtuels, poétiques, absurdes, futuristes entre l’Homme et l’Animal.
À l’aide d’installations, sculptures, photographies et performances, la thématique est traitée de façon protéiforme et crée une extension du réel où se mélangent le pessimisme de la situation, l’écriture d’une nouvelle narration, et cette notion d’humour propre à l’artiste.
De l’espérance avec des déchets, de la vie avec des taxidermies, des liens avec des séparations physiques, un futur avec le minimum, l’humain n’est plus, l’animal n’est plus, ils ne font qu’un seul élément, vivent et interagissent ensemble.

INAUGURATION 
MARDI 14 MAI 2019
/ à partir de 15h /
PERFORMANCE DE L’ARTISTE 
“INDICATOR INDICATOR INDIQUE 
SA PRÉSENCE AVEC GILBERT COQALANE À KINSHASA WEST AFRICA”
/ à 18h /
VERNISSAGE
“L’artiste est présent mais n’est pas disponible”
EXPOSITION 
14 MAI > 5 JUILLET 2019

 

12 mars > 2 mai 2019

Le Grand Bavardage

SANDRA POIROT CHERIF & KARINE MAINCENT

L’exposition réunit pour la première fois l’univers graphique de Sandra Poirot Cherif et de Karine Maincent. Le duo d’illustratrices présente ses superbes dessins tendres et colorés au Préau, espace d’art de l’ESPÉ de Lorraine, et dans les Bibliothèques Universitaires de l’ESPÉ du 12 mars au 2 mai 2019.

Au Préau, gouaches, peintures sur bois, sérigraphies, crayonnés, installation participative... la scénographie de l’exposition nous réserve de nombreuses surprises !
Dans les BU, des planches originales tirées de leurs ouvrages sont mises à l’honneur en simultané à Bar-le-Duc, Épinal, Maxéville et Montigny-lès-Metz.

«Parfois auteure, parfois illustratrice, j’aime raconter les minuscules et les immenses bonheurs, les événements du quotidien, les petits et grands moments de la vie, ce qui nous fait vibrer, ce qui nous fait nous sentir vivants.»
Sandra Poirot Cherif / sandrapoirotte.com

«De mon Ailleurs, j’aime regarder les palmiers danser dans les villes et l’odeur des citronniers, les lumineuses couleurs croisées sur les chemins et les petites poésies du quotidien.»
Karine Maincent / studiotopka.com

 

EXPOSITION
12 mars > 2 mai 2019
VERNISSAGE À 18H
Mardi 12 mars 2019
En présence des artistes

 

22 janvier > 1er mars 2019

UMWELT

par MÉLINA FARINE & VANESSA GANDAR

UMWELT > Concept théorisé dans les années 1930 par le biologiste et psychophysiologiste allemand Jakob von Uexküll. L’Umwelt désigne l’environnement sensoriel et sensitif propre à une espèce ou à un individu. Dans une même réalité, chaque organisme fait donc l’expérience d’une vision singulière du monde qui l’entoure à travers le prisme de sa perception individuelle.
www.vanessagandar.com / www.melinafarine.com

Image : Le Geyser, extrait de l’Atlas du voyage
en Islande ; Gauthier de Lapeyronie / source : gallica.bnf.fr
Médiathèque du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac

 

2018

12 septembre > 14 novembre 2018

Beauté Fatale

Collection 49 Nord 6 Est - Fonds régional d’art contemporain de Lorraine

Martha ARAÚJO
Patty CHANG
Esther FERRER
Marcia KURE
Ralph Eugene MEATYARD
Annette MESSAGER
Artistes invitées
Alice BLOT
Marine DOMINICZAK

Retoucher des photos est une pratique qui s’est banalisée. Elle atteint les mannequins des publicités et des magazines, mais également chacun.e de nous lorsqu’il s’agit «d’embellir» les portraits postés sur les réseaux sociaux. Or ces clichés creusent l’écart existant entre la réalité et l’image que l’on souhaiterait donner de soi. Comme l’écrit Virginie Despentes(1), l’idéal de la personne «blanche, séduisante […] mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens de l’esthétique […] Je crois bien qu’elle n’existe pas.» Conscient.es du fait que ces normes sont inaccessibles, subjectives et potentiellement sources d’anxiété, la tentation de s’y conformer est malgré tout réelle. Peut-on échapper à ce paradoxe et se détacher des normes de beauté occidentales ? Les œuvres rassemblées ici proposent un autre rapport au corps, d’autres manières de le regarder et de le mettre en scène, pour éventuellement repenser notre rapport à nous-même.
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(1) Virginie Despentes, King Kong Théorie, 2006.
Image > Martha Araújo, Hábito/Habitante, 1985
Collection 49 Nord 6 Est - Fonds régional d’art contemporain de Lorraine, Metz (FR) © Martha Araújo
 
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25 mai > 05 juillet 2018

Paréidolies

ESTELLE CHRÉTIEN / MALIK BOUKRICHA

Les éditions du Potager Moderne présente au Préau une exposition d’oeuvres tirées du livre "Pareidolies", objet hybride qui convoque et confronte l’abstraction et l’illustration figurative en dessin.

«La paréidolie est l’action d’entrevoir de nouvelles images entre les formes déjà existantes, comme ces animaux qui surgissent de notre esprit lorsque nous contemplons les nuages. Pour ce dialogue de dessins, Estelle Chrétien prête ses aquarelles abstraites à Malik Boukricha qui illustre ce qu’il y perçoit. Chacun pourra faire l’expérience de ses propres paréidolies et les comparer avec celles proposées.»

 

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15 mars > 11 mai 2018

Les carrières

ISABELLE PIERRON

VERNISSAGE
jeudi 15 mars 2018 à 18h
En présence de l’artiste qui présentera l'édition d'art réalisée spécialement pour l'exposition en collaboration avec la galerie my.monkey.

EXPOSITION

16 mars > 11 mai 2018
(du lundi au vendredi, de 8h à 18h en accès libre et gratuit - visites guidées sur demande)

Isabelle Pierron est née à Nancy, où elle vit et travaille. Diplômée de l’École Nationale des Beaux Arts, puis peintre décoratrice à l’Opéra, son travail de dessin fait régulièrement l’objet d’expositions et de résidences. L’art scénographique, où il s’agit de traduction, de suggestion et d’illusion, nourrit sa pratique artistique. Elle favorise le travail in situ, pour amener les deux dimensions du dessin vers les trois dimensions de l’espace. Ses tentations les plus récentes se portent vers le travail des muralistes au Mexique, où elle a séjourné.

«Tout a commencé par une série de portraits, issus d’albums qui égrènent les épisodes d’une saga ouvrière. Ses propres souvenirs d’enfance s’accumulent. La maison de Maxéville, c’est celle des vacances passées dans le jardin, les jeux insouciants autour du potager, toujours bienvenu pour faire l’appoint dans les estomacs. Sur la cuisinière à charbon, on faisait frire les râpées de pommes de terre [...] Dans cette maison des grands-parents, à force, on n’entendait plus le bruit lancinant du transporteur TPMax qui charriait en permanence, au-dessus des toits, sa cargaison de calcaire jusqu’à Dombasle.»
Véronique Schiltz

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Cette exposition est la première pierre d'un projet d'envergure porté par la Ville de Maxéville autour des anciennes Carrières Solvay qui permettra, en partenariat avec le monde institutionnel, culturel, associatif, universitaire et privé, de valoriser cette page importante de l'histoire de son territoire.

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22 janvier > 20 février 2018

"De l’homo numericus au citoyen numérique" + artiste invitée :  Alix Désaubliaux

 Vernissage mardi 23 janvier à 18h

L’exposition scientifique "De l'homo numericus au citoyen numérique"  est enrichie au Préau par la présentation des œuvres de l’artiste plasticienne Alix Désaubliaux et va permettre aux enseignants et leurs classes de découvrir le numérique sous le prisme de l’art contemporain.

«A travers mon travail, je tente de questionner l’ontologie du virtuel. La manière d’exister de ses environnements, ses personnages et ses milieux, à notre manière de les voir et de les manipuler. La fiction est un véhicule relativement souple et c’est un moyen pour moi de créer des situations et des scènes où les personnages vivent à part entière. Aussi dans la vidéo Ice Golem & Cute-Kitten (NPC), des personnages de jeu vidéo que l’on peut télécharger gratuitement sur internet sont pris au piège dans une éternelle phase d’attente, dans leur jeu vidéo (lui créé de toutes pièces) qui, comme une ruine, s’effondre petit à petit. Tout ce que l’on y voit est réel - ou plutôt virtuel - dans le sens où ils vivent bel et bien dans un jeu vidéo créé pour le court-métrage, qui a été envisagé comme un studio de tournage. »
Alix Désaubliaux

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2017

16 Novembre > 20 décembre 2017

Canon, caresse, carie. Des images originales du DICTIONNAIRE FOU DU CORPS,
de Katy Couprie

Vernissage mercredi 15 novembre à 18h
Exposition 16/11 > 20/12 2017

«Ce dictionnaire enjoué et tout en couleurs s’intéresse de près au corps humain, le nôtre. Qu’on soit petit, moyen ou grand, il propose de soigner sa curiosité sans jamais la guérir en en tutoyant ses mots. Le regard malicieux et le sourire en coin, on y fera connaisssance à sa guise, par le menu de A à Z, en sautant du cou à l’âme ou encore simplement en regardant les images…»
Katy Couprie

Katy Couprie est diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, et ancienne élève de l'École de l'Art Institute de Chicago. Elle est peintre, graveur, auteure-illustratrice et photographe. Le spectaculaire et délirant Dictionnaire fou du corps est publié aux Éditions Thierry Magnier.

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20 septembre > 08 novembre 2017

Solo Salix

par François Génot

Exposition 20/09 > 08/11 2017
Vernissage 20/09

Si le saule est son arbre tutélaire, c’est peut-être parce que François Génot en tire une idée générique dans son travail. Ce pionnier des zones intersticielles et humides porte le symbole du renouvellement, d’une énergie proliférante et dynamique, celle du jaillissement, du débordement. François Génot emprunte son attitude et l’élan de sa démarche à la résistance et à la prolifération du vivant. Il élabore un langage formel sensible et énergique, souvent marqué par la figure végétale et rythmé par l’expérience des lieux. Les déplacements, la collecte et une attention particulière aux matières, aux formes et aux phénomènes naturels nourrissent une pratique oscillant entre protocoles plastiques et productions d’atelier. Son attention à la nature sauvage du quotidien, aux «presque riens» qui habitent nos espaces anthropisés, lui ouvre des portes sur les mondes humains, animaux, végétaux ou minéraux en présence, avec lesquels il tente de trouver de nouveaux modes de cohabitation et de partage. Sa trajectoire est une boucle, un cycle, à l’image des saisons. Il arpente, collecte, transforme et restitue la première expérience du lieu ou de l’instant.

«Arbre modeste et généreux, que de bienfaits te
doivent les hommes ! Ces hommes qui passent à
côté de toi dans leurs voitures rapides, ou en train,
et qui ne te remarquent même pas.»
Arbres en liberté - Mario Rigoni Stern

http://www.francoisgenot.com/

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04 mai > 30 juin 2017

Éloge de la paresse et du temps qui passe

par Alain Simon

Exposition 04 mai > 30 juin 2017
Vernissage jeudi 4 mai 2017, 18 heures

"Je travaille dans l’atelier.
Dans l’atelier il y a un poêle à bois, une radio, des livres sur la peinture, une plante, des objets d’ailleurs et deux poissons rouges. L’atelier est dans le jardin. Dans le jardin il y a des arbres, des plantes, des fleurs, une famille de merles, un ciel avec ses nuages qui passent et de la lumière. Dans l’atelier-jardin, je tourne en rond, j’écoute les bruits du monde et je regarde le temps qui passe. Je dessine le feu qui prend, les objets qui m’entourent, le merle qui remonte l’allée, je note quelques surprises par le hasard d’un mot qui arrive, je laisse passer quelques nuages au loin, j’allume la radio. La radio me parle, des mots jaillissent, je les couche sur le papier, je lève les yeux vers le jardin, je pense au jardin de Monet à Giverny, je peins la forme d’un papillon, ou d’un lapin, je laisse le papier s’imprégner de la couleur. Dans l’atelier-jardin, je dessine à partir d’une image de l’Olympia de Manet. Je me dis que j’aime les images parce qu’elles mettent le monde à notre portée et qu’elles ouvrent des portes vers l’imaginaire. Je prends une autre feuille de papier et je recommence mon dessin. De mon atelier-jardin, je pense à ce qui aura sa place dans l’espace du Préau, aux liens entre les dessins, les textes et les peintures. La maquette de la salle d’exposition, posée sur la table de l’atelier m’aide à déjà prendre possession des lieux et à préparer ce qui sera peint sur place. En attendant, entre mots et dessins, de l’atelier au jardin, l’histoire prend forme."

Alain Simon - Notes d’atelier - Avril 2017

Alain Simon est né en Moselle, il vit et travaille à Maxéville et enseigne à l’École Supérieure d’Art de Lorraine.
Expositions, résidences, co-création de l’espace d’art A Linéa à Nancy... ses différentes expériences de travail et d’échanges avec d’autres plasticiens ont profondément marqué son regard sur les liens de dépendance entre le temps, l’art et la vie. Pour cette exposition, Alain Simon s’installe au Préau et réalise in situ une de ses oeuvres. C’est une chance pour les étudiants, les personnels de l’ESPÉ et les visiteurs, de profiter de sa présence pour mieux appréhender le travail de ce plasticien et approcher sa création au plus près.

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07 mars > 05 avril 2017

Somnium

par Simona Nutiu Gradoux

EXPOSITION
07 mars > 05 avril 2017
VERNISSAGE
Mardi 07 mars 2017 à 18h

Simona Nutiu Gradoux est une plasticienne originaire de Roumanie, qui vit et travaille à Nancy depuis 1994. Son travail est peuplé d’êtres hybrides, végétaux fantastiques dotés d’appendices humains. Sous les puissantes couleurs de ses oeuvres fortes, étranges et tourmentées, se dissimule une profonde gravité... L’artiste présente au Préau une installation encore jamais montrée, et réalisée tout particulièrement pour l’espace d’art et de création de l’ESPÉ de Lorraine.

«Découvrir Somnium revient à pénétrer comme en songe un jardin singulier dont la richesse artistique et sémantique se révèle peu à peu. Agencées de manière très réfléchie, les oeuvres y prennent la forme d’une narration cryptée ravivant les souvenirs des contes où le merveilleux des lieux et des créatures contient un danger, une menace source d’inquiétude voire d’angoisse. Quelque chose est raconté dont il faut découvrir le sens ; certains le feront à la manière de Freud interprétant un rêve. Ici, quelques analyses esthétiques et philosophiques, en guise de boussole, orientent le visiteur vers ce qui doit devenir sa propre aventure. S’il faut faire appel à son âme d’enfant, ce n’est pas tant pour suivre les pas du petit Poucet, du Chaperon rouge ou d’Alice que pour déchiffrer avec autant de sensibilité et d’intuition que d’intelligence et de lucidité un message dont la dureté est hélas moins fictive qu’on aimerait le croire [...] L’art de Simona Nutiu Gradoux n’est donc pas exempt de vertus cognitives. Les combinaisons nouvelles qu’invente l’artiste avec des éléments réels manifestent une faculté de transposer dans un monde fictif des souvenirs d’enfance et des doutes personnels en partie liés à la conscience de l’actualité. Son oeuvre consiste moins à fuir lâchement vers un ailleurs qu’à affronter, avant de nous le faire partager, ce que le monde objectif contient de déréalisant, de confondant et d’illusoire. Ce travail confronte en effet sa propre expérience, passée et présente, aux questions universelles concernant la migration, l’identité (personnelle et culturelle, voire collective) et la coexistence des hommes. Cela suppose une puissance intellectuelle et esthétique d’abstraction et de création à partir de la représentation ordinaire et des sentiments qui l’accompagnent».
Julia Beauquel

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10 janvier > 16 février 2017

ça déboite! explorons le bois et ses usages

Du 10 janvier au 16 février 2017, la Maison pour la science en Lorraine présente l'exposition "Ça déboite ! Explorons le bois et ses usages", à l'ESPÉ de Lorraine à Maxéville, au sein du Préau. La Lorraine est un vivier de chercheurs et de professionnels travaillant sur le bois. Ceci s’explique par l’histoire d’une région riche en forêts qui a su exploiter une formidable ressource. Anatomie du bois, matériau, énergie, construction… L’exposition "Ça déboite !" invite les visiteurs à découvrir les usages passés et futurs de ce matériau intemporel dans une scénographie mêlant objets, images et manipulations.

Dans le cadre du partenariat avec l’ESPÉ, le Préau et la Maison pour la science en Lorraine, certains contenus, initialement prévus pour le grand public, ont été adaptés pour des élèves de cycle 3 en adéquation avec les programmes scolaires. Ainsi, de nouveaux panneaux pédagogiques ont été créés pour enrichir les contenus existants (ainsi que 4 panneaux en braille). Un dossier et une fiche pédagogique ont été conçus pour les enseignants qui accompagneront plus de 30 visites de classes (700 élèves attendus), animées par des étudiants-animateurs et des formateurs.

L'exposition, produite par le service Culture Scientifique et Technique de l’Université de Lorraine, sillonne la Lorraine dans le cadre d'Escales des sciences, une initiative issue du programme CERCo (Construire Ensemble une Région de la Connaissance) qui vise à faire voyager les sciences sur le territoire, à la rencontre des citoyens, petits et grands.

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